Comment faire la différence entre le canoë et le kayak ?

Pour la petite histoire, il faut retenir que le canoë et le kayak sont des pratiques sportives nées en Amérique du Nord. Le canoë est une invention des peuples autochtones amérindiens tandis que le kayak vient des Inuits de l’Alaska. Les embarcations sont légères et maniables, elles sont idéales pour aller à la pêche ou faire des compétitions. Elles s’adaptent aux contextes des cours d’eau, qu’ils soient calmes ou vifs, tout en offrant l’agrément d’une balade en bateau ou d’une course effrénée. Des différences notoires permettent de distinguer le canoë du kayak même si la propulsion à la pagaie constitue un de leurs points communs.

Le terme "canoë-kayak" désigne les sports de pagaie

En France, l’amalgame de ces deux activités se résume dans une expression vague sans distinction. Elle facilite le langage courant pour désigner les sports d’eau utilisant une pagaie. L’idée reste générale et suffit à ceux qui ne connaissent pas ces disciplines.
En effet, des différences notoires existent entre les deux embarcations. La position du pagayeur, l’apparence de la pagaie et la forme de la barque fournissent des indices précieux pour établir une liste de leurs points de divergence.

La position du pagayeur

C’est la première différence entre le canoë et le kayak. La position du rameur suit les aspects de la structure de l’embarcation.
Dans le canoë, le canoéiste (ou le céiste) se tient dans une posture agenouillée avec les jambes repliées vers l’arrière. Cette attitude facilite les manœuvres sur un courant houleux puisque l’athlète se retrouve surélevé par rapport au niveau de l’eau. Les canoës de plaisance conçus pour la promenade possèdent un banc transversal où peuvent s’asseoir les passagers. Dans le kayak, le kayakiste est installé dans un siège, ses jambes sont étendues ou légèrement repliées vers l'avant. Ses pieds s’appuient sur un cale-pied. De ce fait, l’occupant se trouve dans une position plus basse que dans un canoë par rapport à l'eau.

L’apparence de la pagaie

Les pagaies pour la pratique de ces disciplines présentent des différences visibles à l’œil. La pagaie du canoë est simple, elle comporte une pale à une seule extrémité et une poignée (ou olive) à l’autre bout. Le céiste pagaie uniquement d'un côté de la barque.
La pagaie du kayak est plus longue, elle est composée d’une pale à chaque bout. Dans sa pratique, le kayakiste alterne les coups de pagaie d'un côté et de l'autre de l’embarcation.

La forme de l'embarcation

Il existe un grand nombre de modèles de canoës et de kayaks selon l’usage de destination. En France, pour des excursions en randonnée ou en camping, c’est le canoë qui est privilégié. Il est plus spacieux et autorise le transport de matériel ou de sacs. Il permet de se tenir debout à l’intérieur, et le passager en position assise est moins susceptible d’être mouillé que dans un kayak.
L’autre atout intéressant est que le canoë offre plus de stabilité et de confort aux occupants. C’est l’embarcation préférée des familles ou des groupes de vacanciers.
Le kayak présente quant à lui divers avantages non négligeables. Sa légèreté lui confère une plus grande maniabilité. Il est idéal pour les sports ou parcours aquatiques dans des flots vifs avec un pagayage plus adroit. Deux types de kayaks sont courants : il y a le kayak ponté (appelé en sit in) où l’athlète s’installe en passant à travers une hiloire munie d’une jupe de kayak dont le rôle consiste à empêcher l'eau d’entrer dans la barque. L'autre kayak est ouvert (appelé sit on top) et les rameurs se tiennent assis sur la coque et non à l'intérieur de l’embarcation.
Pour une compétition intense, le canoë comme le kayak sont choisis conformément à la discipline de destination. Les clubs sportifs s’équipent en conséquence pour les activités aquatiques ou les formations de leurs participants.

Crédits photos : @Pixabay

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